Aujourd'hui, le marché de la drogue représente plus de 700 milliards d'€ chaque année (chiffre à estimer à la hausse). Il nécessite la mise en oeuvre de moyen de contrôle, d'investigation et de coercition phénoménaux (police, douane, justice, et c.). L'usage ne dépend pas de l'accès au produit mais de la difficulté "existentielle" que rencontrent les consommateurs. Tout centre de distribution serait accompagné par un service d'aide aux dépendant offrant ainsi une écoute à ces personnes désespérées au point de sacrifier leur santé et leur joie de vivre. L'argent déployé pour le contrôle de ces trafics serait bien plus utile sur des programmes d’accompagnement des toxicomanes. Le Père Jaouen (<a href='http://www.belespoir.com/)' title='http://www.belespoir.com/)' target='_blank' rel='nofollow'>http://www.bele...</a> récemment décédé avait mainte et mainte fois interpellé les pouvoirs publiques sur cette question. La pertinence de son engagement et la connaissance bien fondée en la matière l'avait amené à demander la légalisation de l'usage de tous les stupéfiants. Tous les professionnels ayant de près ou de loin affaire à des dépendants chroniques vous diront tous la même chose: "si vous voulez consommer, ce n'est pas l'interdiction qui viendra vous en empêcher".
Cela coûterait beaucoup moins cher et rapporterait même de l'argent à l'état qui serait seul détenteur de la licence de vente des stupéfiants !